L'environnement se transforme...
L'accélération des changements de toutes natures, sociaux, politiques, économiques, organisationnels, technologiques et humains amènent l'entreprise à s'adapter de manière quasi permanente. Ceci implique que les anciennes structures trop rigides ont du mal à supporter les secousses du changement.
L'entreprise se doit de mettre en place des structures souples et flexibles, une organisation évolutive et le cadre favorable afin de permettre aux acteurs de dépasser les résistances aux changements dans une dynamique de transformation des mentalités.
Les trois vecteurs du changement pour une organisation novatrice sont de contrôler l'environnement concurrentiel, d'améliorer sans cesse l'ensemble des procédés et de tirer le meilleur parti du potentiel humain par un travail en équipe sur des objectifs négociés en commun.
Les changements sociaux se caractérisent par des consommateurs qui ne se contentent plus de produits standard, ils demandent désormais des produits et des services aux prix de vente toujours plus bas, dotés d'un service après-vente irréprochable et de plus en plus personnalisé. Les consommateurs ont des exigences de qualité qui pousse l'entreprise à des contrôles plus stricts. L'entreprise doit prendre en compte les différentes attentes et besoins des citoyens qui réclament plus de liberté et d'autonomie.
Les changements politiques se traduisent par un transfert vers le privé de sociétés publiques augmentant le climat de compétition notamment, la déréglementation des télécommunications en Europe. Il existe une confrontation entre l'autorité des gouvernements nationaux et le réseau mondial qui traverse des frontières devenues virtuelles notamment en Europe.
Les changements économiques se caractérisent par la mondialisation du marché, la compétition CEE, USA et Japon active la turbulence économique. Le vecteur de réussite stratégique d'une entreprise est avant tout sa compétitivité, puis la qualité de sa gestion ou de son système d'information.
Les changements technologiques nous montrent, outre le sujet de ce mémoire, des avancées importantes faites dans le domaine des biotechnologies. L'informatique stratégique va bien au-delà de l'informatique de gestion lorsqu'elle utilise les télécommunications. Nous passerons progressivement d'un mode synchrone d'échange d'informations entre êtres humains à un mode asynchrone, défiant ainsi le temps et l'espace à l'échelle mondiale.
Nous focaliserons l'éclairage sur les technologies de l'information et observerons comment elles modifient notre façon de travailler et comment elles structurent les entreprises et les organisations.
Nous observerons également comment certaines entreprises se rapprochent de leurs clients et rentabilisent les investissements qu'elles ont engagés dans les Technologies de l'Information et des Communications. Nous projetterons la façon dont les entreprises pourraient collaborer et se concurrencer dans le futur.
Les changements d'organisation dans les structures de l'entreprise de plus en plus "modulaire" induisent la coopération , la complémentarité d'entités internes et externes (partenaires) rendant les frontières de l'organisation floues. Certaines entités font partie d'autres entreprises physiquement et logiquement mais sont intégrées virtuellement par les réseaux de télécommunication et bases de données coopératives. La souplesse d'adaptabilité de l'organisation générée par la structure modulaire associée aux réseaux de télécommunication crée une interdépendance de type coopérative de l'organisation avec son environnement renforçant les liens malgré la nucléarisation. Les coûts de coordination deviennent négligeables si l'on considère les bénéfices générés par la coopération en évitant par exemple le recoupement des tâches en général (saisie à la source, contrôle, pré traitement, et diffusion). De nouvelles formes d'organisation sont nécessaires pour structurer les rapports et relier les acteurs de l'organisation interne avec le point de vue plus large de l'entreprise étendue.
Le changement humain face aux changements technologiques pose un problème de conscience et d'éthique dont la résolution passe nécessairement par une réorganisation prenant en compte la dimension humaine du changement. Nous commenterons par un "point de vue humain" les avancées technologique. La dimension humaine du changement est à la fois la plus délicate et en même temps la plus riche d'exploration tant elle nous renseigne sur nos propres capacités d'apprentissage. Les acteurs de l'entreprise se sentent menacés par les technologies de l'information ; les dirigeants et l'encadrement intermédiaire n'en sont pas exclus. La question est de savoir comment faire disparaître cette nature menaçante.
Les travaux entrepris sur le champ de la conscience restent le grand chantier de cette fin de siècle et du début du 3ème millénaire. Nous relaterons les observations que nous avons faites lors d'expériences , nous poserons des hypothèses de travail et exposerons une méthode originale de travail et de développement de l'attention et du niveau de conscience individuel et collectif.
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